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mercredi 15 janvier 2014


Jean-Pierre-Michel Coustans, dit Fernand Coustans,  est né à Thionville (Moselle), le 17 décembre 1878, et est décédé au Ban-Saint-Martin (Moselle), le 16 septembre 1975.



Fernand Coustans (au centre), dans les bureaux de la Volkstribüne, à Metz, le 13 septembre 1922


Après des études à la Realschule de Metz, il devint journaliste : de 1920 à 1924, à la Volkstribüne-La Tribune du peuple, quotidien socialiste, bilingue mais très largement de langue allemande, soupçonné de bolchevisme et surveillé par la police, puis au journal républicain démocrate Le Messin, où il continua à publier des contes, sous le pseudonyme de Claudius Mosellanus, dont les premiers avaient été publiés dès 1912 dans le Le Pays lorrain et le Pays messin, revue régionale mensuelle illustrée.  

Il abandonna définitivement la politique et le journalisme vers 1930, pour se consacrer à la peinture. Il avait fréquenté le mouvement « Metzer Kunstverein » dans l’atelier de Edmond Rinckenbach (1862-1902), rue aux Ours – ancien atelier de Hussenot –, où il fut en contact étroit avec Henri Beecke, Alfred Pellon, Jacques Habluetzel et Victor Prouvé.
Expulsé avec sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugia à Lourdes (Hautes-Pyrénées), puis à Versailles (Yvelines).

Fernand Coustans (1878-1975) et Jeanne Tribout (1890-1963)
Metz. L'Esplanade.

L'artiste et sa muse sont représentés sous les traits de paysans de Sierck-les-Bains (Moselle)
Ex-libris gravé sur zinc par l'artiste messin Alfred Pellon (1874-1949)


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